La généralisation de la contraception nous a donné les moyens de profiter de la vie avant d'avoir un enfant. Mais attention, pendant ce temps, notre horloge biologique tourne... Et il est souvent plus difficile d'être enceinte à 35 ans qu'à 25.
25 ou 35 ans, ce n'est pas pareil
La généralisation de la contraception nous a donné les moyens de ne pas nous retrouver piégées avec un bébé non désiré. On profite de la vie avant de s'encombrer d'un enfant, on réfléchit, on tergiverse... pendant que notre horloge biologique n'en finit pas de tourner. Par exemple à 25 ans, une femme n'a que 25% de chances de concevoir un enfant au cours d'un cycle. Et sa fertilité décroît significativement vers 35 ans (15% de chances), et encore plus à 40 ans (10%). Á 42 ans, il ne lui reste que 3% de chances. Mais ces chiffres ne sont que des moyennes et toutes les femmes ne sont pas à égalité. Même jeunes, certaines, hypofertiles, mettront plusieurs mois voire un an, avant d'être enceintes, alors que d'autres le seront dans le mois suivant l'arrêt de la pilule. Patience donc. Oui, mais si le désir d'enfant est là mieux vaut ne pas attendre. Chaque année qui passe voit la réserve ovarienne diminuer. Les spécialistes conseillent quel que soit l'âge de la femme, de faire un bilan avec son médecin au bout de huit à dix mois d'essai infructueux. Sans affolement. Si problèmes il y a, ils seront pris en charge plus rapidement. En France, nombre de médecins n'ont que trop tendance à laisser faire le temps. En ce qui concerne les hommes, le problème est moins crucial, mais leur fertilité diminue également avec l'âge. Á partir de 45 ans, leur sperme est moins fécondant, même si on voit couramment des hommes devenir père à 60 ans ou plus. Conclusion : les femmes dont les compagnons sont plus âgés doivent prendre en compte ce facteur.