En principle, le mineur de moins de 18 ans est déclaré "incapable" de poser certains actes, de prendre certaines décisions de s'engager. Mais il n'est pas nécessaire d'être majeur au sens juridique: pour décider de donner naissance à un enfant, pour choisir l'avortement, pour reconnaître un enfant (avec le consentement de la mère de l'enfant), pour donner son enfant en adoption, pour obliger le père à reconnaître son enfant ou pour le contraindre à payer une pension alimentaire. Définir sa place de maman ou de papa tourne parfois au combat, alors que, légalement, on reste, pour 2ans encore, sous la tutelle de ses parents. Ces derniers croient souvent devoir prendre une place de mère ou de père au lieu de celle de grands-parents apportant leur soutien à l'égard du bébé à venir.Même si la nouvelle est accueillie positivement, ne laissez pas de côté les questions importantes.
-A qui revient la place auprès de moi, future maman, lors des consultations gynécologique, des échographies, de l'accouchement?
-A qui revient le choix du nom?
-Qui décide si le papa reconnaît l'enfant?
-A qui revient le plaisir de constituer le "trousseau"?