Si le partage des jeux l’aide à lutter la solitude, le partage des activités de l’adulte aussi. Il aimera se rendre utile aux côtés de ses parents en participant aux tâches ménagères ou au bricolage. Mais à l’inverse, il a besoin de vivre, de se comporter en enfant. On constate que beaucoup de parents d’enfant unique ont tendance à un peu trop le solliciter. Tout dévoué à son avenir, ils lui apprennent très tôt à lire, l’encouragent à être le meilleur dans l’activité sportive qu’il a choisie, etc. Dès son plus jeune âge, il est bon que ses parents l’aident à se forger de solides amitiés. L’enfant unique a la réputation d’être un enfant couvé. Ses parents sont attentifs à tous ses gestes, à tous ses maux. Les signes d’autonomie sont souvent interprétés comme des abandons affectifs. Pourtant, cet enfant a besoin de faire des expériences en solitaire pour acquérir sûreté de lui et maturité. Etre enfant unique n’est pas drôle tous les jours. Sur ses épaules reposent toutes les ambitions de ses parents qu’il s’efforce de son mieux de combler, souvent tiraillé entre leur volonté et la sienne.