10% des foetus n'ont pas une croissance suffisante et viennent au monde avec un poids inférieur à la normale (moins de 2,5 kg à terme). Ce retard de croissance ou hypotrophie, se détecte grâce à la mesure de la hauteur utérine ou à l'échographie. Il peut être dû à une vascularisation placentaire insuffisante mais également, beaucoup plus rarement, à une anomalie du foetus (chromosomique, génétique, ou atteinte virale).
Les mesures prises
Si le retard de croissance est modéré, on propose à la future maman de se reposer davantage. En cas de retard important, une surveillance rapprochée du foetus doit être mise en place par l'équipe médicale: enregistrements fréquents de son rythme cardiaque (monitoring) et surveillance de sa croissance et de ses dopplers (mesure des échange sanguins entre le foetus et son placenta) à l'échographie. On prend parfois la décision d'avancer la naissance: en effet, le manque d'énergie, de nutriments et d'oxygène entraînent des carences chroniques, parfois dangereuses pour l'enfant ou son système nerveux. Lors de l'accouchement, on aura recours à une césarienne s'il semble que l'enfant ne supportera pas l'épreuve du travail.