Cette maladie se manifeste, après une légère fièvre et l'apparition de ganglions dans le cou, par une éruption de taches roses sur le visage, sous les aisselles et dans les plis de l'aine. Sans gravité pour la future mère, elle peut entraîner de graves malformations chez l'embryon lorsqu'elle survient avant le cinquième mois. Généralement, les enfants contractent cette maladie pendant l'enfance, ou ont été vaccinés, et seulement 1 à 2 % des femmes enceintes ne sont pas immunisées.
La prévention
Si le dépistage sanguin pratiqué en début de grossesse est négatif, vous ne possédez pas d'anticorps et n'êtes donc pas immunisée. Vous devez alors éviter tout contact avec les personnes porteuses de cette maladie. Il faudra effectuer de nouveaux contrôles régulièrement, jusqu'à la fin du 4er mois. On ne vaccine pas une femme enceinte contre la rubéole, la vaccination des femmes se fait après l'accouchement.
En cas de contamination
Lorsque la maladie survient durant le premier trimestre, entre 6 et 16 semaines d'aménorrhée, une interruption médicale de grossesse peut être alors envisagée, s'il y a atteinte foetale. Le risque de malformation est en effet très important. Entre la 17er et la 18er semaine d'aménorrhée, ce risque passe à environ 30% et concerne non plus des malformations majeures, mais des atteintes de certains organes. La maladie peut notamment entraîner une surdité.