1/ L'accouchement naturel:
L'accouchement naturel ou physiologique et celui qui permet à la mère de participer de façon consciente à la naissance de son enfant. Il arrive souvent que la médication de l'accouchement empêche la mère de vivre pleinement cette aventure. La présence de médecins et d'appareils hospitaliers démystifie trop l'accouchement. Un accouchement naturel exclut toute assistance médicale. Pour y parvenir, il faut avoir suivi une bonne méthode de préparation à l'accouchement.
2/ L'accouchement accompagné:
Lorsque le travail commence spontanément, mais que l'utérus ne se contracte pas suffisamment ou s'arrête. L'obstétricien peut décider de vous mettre sous perfusion d'oxytocène. Les contractions vont alors se rapprocher et s'intensifier, le travail va s'accélerer. A la fin de l'accouchement, elle sera moins fatiguée (la durée de travail étant plus courte) et l'enfant n'aura couru aucun risque respiratoire. C'est un intermédiraire entre l'accouchement naturel et l'accouchement déclenché.
3/ L'accouchement déclenché:
Le nombre d'accouchements déclenchés est passé de 8,5% en 1972 à 20% en 1995. Lorsque l'accouchement est déclenché sans raison médicale, on parle d'accouchement programmé. Si raison médicale, la patiente aura des contractions plus fortes et de l'hypotension (tension artérielle à la normale). Pour raison organisationnel, sa présence et celle de l'équipe médicale en salle de travail sera plus longue, ce qui compliquera la gestion du personnel et des salles d'accouchement et de la fatiguera davantage. Il s'agit de réduire la morbilité et la mortalité foeto-maternelle. On y recourt dans les cas de grossesse prolongées, de rupture prématurée des membranes, d'arrêt de croissance du foetus, de malformations foetales évolutives, en cas de raison médicale. Et au point de vue opérationnel, les médecins s'attachent à faire démarrer artificiellement le travail: ils introduisent des ovules de prostaglandine dans le col de l'utérus ou rompent artificiellement les membranes.
4/ L'accouchement dans l'eau:
Dans certains hôpitaux il est possible, en faisant la demande à l'avance, d'accomplir le travail dans une grande baignoire remplie d'eau chaude. L'eau chaude a un effet relaxant qui atténue la douleur des contractions et permet d'affronter la phase expulsive de l'accouchement en étant plus détendue et concentrée. L'enfant passe directement du liquide amniotique, dans lequel il s'est développé, dans l'eau. Et c'est dans l'eau que l'on coupe le cordon ombilical et que l'on effectue les premiers examens. Ainsi, l'enfant s'habitue à son nouvel environnement. Une meilleure prise en charge de la maman et du bébé, la généralisation de l'anesthésie péridurale (pratique qui est exclut dans l'eau) le manque de disponibilité des équipes obstétricales, ... L'eau est égale au meilleur alliée de la femme enceinte, pour ses vertus relaxantes et vitalisantes, son effet porteur qui donne une délicieuse sensation de légèreté malgré les kilos de bébé, diminue les douleurs des contractions. Le papa devient acteur et pas seulement porteur de sa femme en pleine relaxation dans ce cocon liquide qui soulage leurs tensions, leurs douleurs et leur stress, il la soutient autant moralement que physiquement. Il l'aide à trouver les meilleures positions, à bien respirer, ... Lors de la phase d'expulsion, le bébé sort la tête, puis le corps grâce aux poussées de la maman, sans aucune aide extérieure. Une fois né, encore relié par le cordon ombilical, il reste quelques secondes sous l'eau. Et ensuite sortie, le papa coupe le cordon. Aucun risque de noyade pour bébé. Car les nouveaux-nés possèdent un réflexe de plongée qui provoque
une apnée expiratoire, s"accompagnant d'une fermeture de leur larynx. Tant que le cordon ombilical bat, aucun réflexe de bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque), ne peut se manifester. Aujourd'hui, 3 200 bébés nés dans l'eau. Soit 70 des naissances suivies et 52% de l'ensemble des naissance de la maternité, avec moins de recours aux instruments, moins d'épisiotomies et seulement 8,6 de césariennes.
5/ L'accouchement assisté
: Cette méthode est destinée à faciliter la sortie de l'enfant dans le cas où ce dernier court des risques, où pour éviter des efforts à une patiente souffrant du coeur. On utilise alors les forceps ou ventouse.
6/ L'accouchement sans douleur:
On parle pas d'une méthode d'accouchement, mais plutôt une méthode d'accueil de l'enfant qui vient de naître. La méthode prévoit une salle d'accouchement où la lumière est diffuse, la température ambiante identique à celle de l'utérus, une musique douce et relaxante en fond sonore. Les personnes présentes parlent à voix basse et manipulent l'enfant avec beaucoup de soins. A peine né, on le couche à plat ventre sur sa mère. Pour habituer progressivement l'enfant à la respiration, on coupe le cordon ombilical que lorsqu'il a cessé de battre. Ensuite la sage-femme immerge le bébé dans un bain d'eau tiède pendant quelques minutes. Après le bain, le pédiatre effectue les contrôles de routine et rend l'enfant à sa maman.
7/ L'accouchement à la maison:
Elles sont réfractaires à l'hospitalisation avec ses règles, ses pratiques et ses contrôles, indispensables pour certaines mais superflus pour d'autres. Ce choix est réservé à celles pour qui on prévoit un accouchement physiologique sans aucune complications. Il est conseillé de choisir l'obstétricien qui s'occupera de l'accouchement assez longtemps à l'avance de façon à prévoir l'assistance médicale, à préparer ensemble la pièce où vous accoucherez et à nouer de vrais rapports de confiance et de complicité. Cette option comporte de risques énormes d'accidents et qu'il vaut mieux privilégier la clinique ou l'hôpital pour des conditions de sécurité pour la mère et le bébé. La maternité comprend des équipements que vous aurez pas chez vous: les appareils de monitorage, de réanimation, les incubateurs, ... et une salle d'opération équipée de l'appareillage d'anesthésie nécessaire à la maman et bébé, en cas d'urgence.