*Prenez-le très souvent dans vos bras : vos bras lui apportent la sensation d’être contenu, enveloppé, porté. Ils l’aident à ressentir les limites de son enveloppe corporelle et c’est ainsi qu’il construit petit à petit son identité.
*Ne lui donnez pas à manger dès qu’il pleure : contrairement à ce que vous croyez, ce n’est pas la faim, mais son besoin de se rassurer qui déclenche le réflexe de succion (généralement se sont des coliques). Pour que sa digestion puisse se faire, laissez 2 heures d’intervalle au moins entre chaque tétée.
*Emmenez-le souvent en balade : hormis les balades en poussette, prenez l’habitude de faire vos diverses activités ménagères avec votre bébé dans le sac kangourou. Placé contre vous pendant que vous faites les courses ou la lessive, il ressentira l’agréable sensation d’accompagner vos mouvements.
*Habituez-le très vite à dormir seul : un enfant peut dormir seul dans sa chambre dès les premiers mois. A partir de 8-9 mois, c’est même préférable. Avant 1 an, la peur de la nuit n’existe pas chez un bébé. Si votre bébé s’endort bien le soir et se met à pleurer dans la nuit, asseyez-vous à ses côtés, prenez-lui la main, câlinez-le, embrassez-le, chantez-lui des berceuses, etc. Attention, si vous le sortez de son lit pour le prendre dans vos bras, vous ne pourrez plus le reposer après ! Et même si vous êtes fatiguée, ne prévoyez pas un lit d’appoint pour vous endormir à côté de lui ou pire ne l’emmenez pas dans votre lit.
*Octroyez-vous des plaisirs perso : Ce qui rend un bébé serein, ce qui est structurant pour lui, c’est de savoir que sa mère est prête à s’en occuper s’il en a besoin, mais qu’elle peut avoir des activités à elle, qu’elle n’est pas tout le temps à sa disposition. N’hésitez pas à le confier à une nounou, à votre mère ou à la halte-garderie.
*Expliquez-lui tout ce que vous faites : n’hésitez pas à lui raconter votre vie : « je vais aller dans la cuisine faire à manger, etc ». Ainsi il comprendra que vous le laissez, non pas parce que vous n’avez plus envie de vous occuper de lui, mais parce que vous avez quelque chose d’important à faire.
*N’hésitez pas à lui parler de son père : un bébé a besoin d’entendre parler positivement de son père quand il est absent. En revanche, évitez les phrases du genre : « Sois sage, sinon je le dirai à papa quand il rentrera ».
*Suivez un emploi du temps régulier : a travers les petits rites quotidiens de la maison ou de la crèche (bain, changes, repas, siestes, etc), votre bébé va comprendre que les événements de sa journée s’enchaînent de manière régulière. Ces repères temporels vont le rassurer et l’aider à établir sa sécurité intérieure.
*Offrez-lui de la musique et des chansons : les morceaux de musique classique, en particulier de piano, ont un effet calmant sur les jeunes enfants. Mais bien sûr, ce que les bébés préfèrent ce sont les chansons de leur maman.
*Prévoyez des courts moments de séparation : pour l’aider à développer sa capacité à être seul dès la première année, faites-lui faire la sieste dans son petit lit, laissez-le dans son transat pendant que vous préparez à manger, sortez de son champ de vision le temps d’aller dans la pièce à côté, parlez-lui de loin, jouez à coucou me voilà quand vous revenez, installez-le sur son tapis de jeux une dizaine de minutes.
*Laissez-le pleurer un peu : être à l’écoute de votre enfant ne signifie pas accourir au moindre de ses pleurs. Pour lui apprendre à gérer ses premières frustrations, dites-lui par exemple : je vais aller prendre ma douche, tu ne vas sûrement pas être content, je te mets dans ton transat, je laisse la porte ouverte, tu me vois, tu m’entends. Vous lui rendez un grand service, car réussir à se calmer, à arrêter de pleurer quand on est en colère, ça fait grandir !
*En cas de crise, passez le relais : si vous n’arrivez pas à calmer votre bébé en pleurs, ne vous laissez pas déborder, car votre stress induit des réactions en chaîne. Mieux vaut vous éloigner, aller vous détendre, et passer le relais au papa. Pour sa sécurité intérieure, pour être vraiment rassuré, un bébé a besoin de parents zen. Plus vous serez calme, plus votre enfant le sera.
*Ne gardez pas les mauvaises habitudes : Quand votre bébé est malade, évitez de le prendre dans votre lit. Certes, il n’est pas interdit de craquer une nuit ou deux s’il a quarante de fièvre ou s’il vomit, mais dès qu’il va un peu mieux, il faut très vite reprendre les anciennes habitudes
*Ne mettez pas la pression : il est inutile de le comparer sans cesse aux autres enfants du même âge, de considérer qu’il est grand dès qu’il marche, et d’avoir un niveau d’exigence trop élevé concernant ses acquisitions. Sinon votre bébé risque de ne pas se sentir à la hauteur et de souffrir d’un manque d’estime de soi.
*Attention au cap des 9 mois : vers 9 mois, l’enfant commence à identifier tout le monde. Du coup, les gens qu’il ne connaît pas lui font peur. C’est aussi le moment où il commence à être autonome, babille beaucoup, commence à se mettre debout. Alors pour l’aider à franchir ce cap délicat, mieux vaudrait éviter de le confronter à trop de nouvelles connaissances en même temps. Dans la mesure du possible, il est également préférable de ne pas l’inscrire en crèche ou le changer de nounou à ce moment-là.
*Ne lui transmettez pas votre anxiété : la difficulté qu’elle éprouve à se séparer de lui, à le confier à d’autres personnes, peut rendre le tout-petit méfiant des autres. Essayez, autant que possible, de faire confiance à votre bébé, de l’encourager à se frotter au monde et tentez de faire taire vos inquiétudes.
*Encouragez ses changements : les mois passants, il faut accepter qu’en tant que parent, on évolue aussi. Accompagner ses progrès, encourager ses initiatives, le rassurer assez pour qu’il ait envie d’avancer, mais sans l’étouffer ni l’empêcher de grandir. Etre protectrice mais pas hyper-protectrice, voilà le secret d’une bonne conduite accompagnée.
*Acceptez ses périodes de régression : l’arrêt du congé parental, l’entrée en crèche ou un autre enfant, un déménagement, tous ces événements peuvent donner à votre enfant l’envie de revenir en arrière. Elever un tout-petit, c’est comprendre ses attentes, accepter ses progrès comme ses régressions, s’ajuster à lui et à ce qu’on ses sent capable de faire.