Boissons gazeuses, bonbons, croustilles, biscuits double chocolat, beignes dégoulinants… qu’on le veuille ou non, ces calories vides apparaîtront tôt ou tard dans la vie de notre enfant. Et à ce moment, il goûtera, il aimera… et il en redemandera. Comment alors gérer ses demandes?
Ne pas les interdire: Bien sûr, les boissons gazeuses, bonbons, croustilles et autres aliments du même acabit ne brillent pas par leurs qualités nutritives. D’où leur surnom peu enviable de calories vides. Mais rappelons-nous, l’interdit est tellement tentant! D’ailleurs c’est prouvé, plus on restreint chez un enfant l’accès à certains aliments désirables, plus on en favorise chez lui la consommation. On obtient alors le contraire du résultat désiré. La raison est simple: de façon générale, plus on est privé d’un aliment, plus on le désire! Et dès qu’on en a la chance (et elle ne manque généralement pas de venir!), on se gave du fruit défendu. À l’inverse, l’enfant à qui l’on permet une sucrerie de temps en temps sait qu’il n’a pas à s’en faire: pas besoin de se gaver, car l’occasion reviendra. Et puis rassurons-nous, la plupart des enfants sont tellement actifs qu’ils peuvent réussir à satisfaire tous leurs besoins nutritionnels et avoir encore besoin de calories.
En faire un plaisir occasionnel: Et les occasions sont pour le moins nombreuses: fêtes d’enfant, anniversaires, Halloween, Noël, St-Valentin, Pâques… alouette! De quoi satisfaire amplement les petites dents sucrées ou salées! Et bien sûr, lorsque l’occasion se présente, on laisse l’enfant se satisfaire pleinement même s’il est parfois tentant de vouloir retenir le bol de croustilles ou de bonbons… De toute façon, encore une fois, un enfant qui sait que l’occasion se représentera n’a pas peur d’en manquer et se contentera généralement d’une portion raisonnable.
Éviter d’en faire un objet de chantage: «Si tu es sage, je te donne un bonbon», «Si tu manges tes légumes, tu auras du dessert», ça vous dit quelque chose? Ces bons vieux conseils prodigués par des générations de parents bien intentionnés ont réussi sur deux plans: ils nous ont fait détester les légumes (ou autres aliments à avaler) et percevoir les sucreries comme des récompenses à convoiter. Une autre façon de rendre l’interdit encore plus désirable!
Ne pas trop en tenir à la maison: Voilà qui évite bien des discussions et des négociations. De toute façon, compte tenu du nombre élevé d’occasions d’en consommer «hors foyer», les sucreries et grignotines salées n’ont pas vraiment leur place dans notre garde-manger.
Faire du dessert une composante nutritive du repas: Un dessert peut être un dessert et fournir autre chose que des calories. On satisfait alors à la fois son goût pour le sucré et une partie de ses besoins nutritifs. Quelques idées:croustades, clafoutis ou poudings renversés aux fruits, pouding au pain, carrés aux dattes, gâteau aux bananes et aux noix, pouding au lait au chocolat.