Il est souhaitable que les parents aient la même attitude ; dans le cas contraire, l’enfant n’a plus de vrais repères. Cela dit, désobéir est un acte tout à fait normal pour un enfant. Il va donc régulièrement tester les limites de ce qu’il peut, ou non, faire. Il sera d’autant plus discipliné et obéissant qu’il se sait aimé. Sachez qu’un enfant gâté n’est pas un enfant heureux. C’est progressivement qu’un enfant acquiert le sens de la discipline. Dire non à un enfant en permanence, c’est aller au devant de l’instauration d’une relation d’opposition, de colère et de nombreuses manifestation d’insécurité. L’obéissance établie sur la contrainte est toujours de courte durée et présage des difficultés plus importantes, notamment à l’adolescence. Une éducation stable est indispensable à tout respect d’une discipline. Une bonne éducation est celle qui conduit l’enfant à respecter les consignes pour être simplement agréable à ses parents. Elever un enfant ne signifie pas lui faire plaisir en permanence. L’autorité est la base des relations parents-enfants, mais pour être efficace, elle se doit d’être douce et persuasive. L’éducation consiste à donner à votre enfant des habitudes de vie et à lui apprendre les comportement de respect d’autrui. Elle éduque aux dangers, elle institue le respect des parents. Avec l’enfant on est autoritaire par les intentions et par des attitudes, en lui imposant des décisions. Pour se construire une personnalité, l’enfant a besoin de limites et donc de discipline. Faute d’interdits naissent l’instabilité, l’agitation et le manque de motivation, voire dans certains cas des troubles plus graves de la personnalité. Les interdits permettent une intégration à la vie en société. Lui répondre fermement et aussitôt, sans cris, lui expliquer calmement le pourquoi de l’interdit est sans doute le plus sûre moyen d’éviter les pleurs. Cependant, bien des « bêtises » sont des appels à l’affections et à l’attention. Trop d’interdits apportent souvent l’effet inverse à celui espéré. De plus, lui qui n’a aucune conscience des dangers est incapable de comprendre le pourquoi de ces interdits. Par contre il adore la provocation. Face aux bêtises, mieux vaut souvent la ruse et l’explication que le contraire. Un enfant discipliné est celui qui a compris le pourquoi des règles qu’on lui demande de respecter. L’éducation vient par l’exemple. Il est difficile d’imposer à un enfant une loi qu’il voit transgressée en permanence par ses parents. Avant d’imposer, avant d’interdire et de se fâcher commençons par nous observer. La réprimante doit être immédiate et en relation avec la bêtise. Dans la plus part des cas, elle consiste en une tape sur les doigts suivie de l’explication simple de l’interdit. Evitez les réprimantes « affectives » du genre : « Tu es méchant, je ne t’aime plus ». Elles vous dirigent tout droit dans le domaine du chantage affectif toujours difficile à contrôler.