Leurs colères, ont du bon (1-3 ans)

*Montrez à votre enfant comment exprimer sa frustration et sa colère: montrez-lui, comment il peut s'exprimer sans crier ni hurler ses sentiments
*Ne laissez pas toujours votre enfant jouer seul
*Conservez votre calme autant que possible et d'être ferme
*Faites semblant de céder, mais continuez à faire ce que vous devez faire. Votre enfant sera content, et vous aurez gagné un peu de calme
*Surprenez-le en détournant son attention. En général, la curiosité l'emporte sur les cris. Ou bien regardez-le dans les yeux et interdisez-lui de rire. Peu d'enfants résistent à cette drôle d'interdiction
*Fixez des limites: un seul bonbon, à choisir dans la boulangerie, pas de croisant mais un bout de pain
*S'il a des spasmes, un gros sanglot, soufflez-lui doucement sur le visage. Il reprendra sa respiration.
*Ne vous moquez jamais d'un enfant. Tentez de le raisonner. Si vous échouez, ignorez-le ou tentez de parler d'autre chose
*Exprimez vos propres sentiments: si vous êtes exaspérée, dites-le, en tâchant de conserver votre calme. Même petit, votre enfant comprent que l'on peut ressentir des sentiments contradictoires, sans que l'amour soit remis en cause
*Si vous vous êtes mise en colère, expliquez ensuite ce qui a provoqué celle-ci sans chercher à vous justifier, ce qui serait pris pour une hésitation ou une faiblesse
*Une fois la crise passée, prenez-le dans vos bras, parlez-lui doucement, aidez-le à se retrouver. N'insistez pas sur ce qui vient de se produire.
A évitez
*Evitez de raisonner ou d'expliquer
*Ne vous mettez pas vous-même en colère
*Ne rabaissez pas votre enfant

On les adore, on se plie en quatre pour leur faire plaisir, on cède à beaucoup de leurs exigences et, malgré tous ses efforts, impossible d'éviter les crises (pleurs, larmes, cris, trépignements, etc). Le premiers réflexe de tout parent décidé à garder son calme consiste à supplier l'enfant de reprendre ses esprits: "Arrête de crier, explique-toi, calmement", ou à l'ignorer. Je crie, donc j'existe, voilà ce que signifient bryamment ses colères.Car au fond de lui, il n'a pas trouvé d'autres moyens d'exprimer sa frustration. Trop petit pour faire de longs discours pour expliquer toutes les nuances de ses sentiments, mais assez grand pour savoir ce qu'il lui plaît ou pas. Voilà le cocktail explosif que réserve les enfants de 1 à 3 ans à leurs parents. Plus la culpabilité est grande et plus la tentation de céder augmente. Pas facile de tenir bon. Avec les cris, les larmes, les plaintes, s'échappe aussi la rage et la frustration. Une manière infantine d'accepter les limites sans remoncer à exister. Sans compter qu'en mettant à rude épreuve les personnes qui lui sont les plus chères: ses parents, il teste involontairement leur amour (je crie et maman m'aime toujours, c'est rassurant). Voilà pourquoi les enfants, après avoir explosé, crié, se sentent libérés, heureux, détendus, prêts à reprendre le cours tranquille de leur existence, sûrs d'être aimés. A cet âge, les enfants veulent avoir du pouvoir sur les choses, mais ils ne voient que leur impuissance. Quand ils se fâchent tout rouge, c'est plus contre eux-même que contre leur entourage. Et que les parents ne s'y trompent pas ce ne sont pas des caprices. Car derrière une bonne colère, il y a toujours un message (pas toujours facile à déchiffrer). Bien souvent, un enfant qui se met soudainement en rage pour une raison anodine libère une accumulation de stress qu'il a trop longtemps contenue (ne confrondons pas colère et violence, la colère est constructive, alors que, la violence est destructices).L'irritabilité des grands déteint sur les petits et il suffit que maman soit légèrement déprimée ou qu'une forte tension divise le couple pour qu'éclatent les orages en fin de journée. L'enfant reprend à son compte les émotions contenues des adultes. Dans ces conditions, comment leur reprocher de se mettre dans tous leurs états, eux qui ne demandent en fait qu'à être écoutés et consolés. Comment respecter leurs sentiments, sans les encourager dans leurs lamentations, pleurnichardes ou leurs hurlements. En tenant de canaliser au mieux leurs débordements émotionnels. Un tout-petit en crise est envahi d'une énergie dont il ne sait que faire. L'agressivité qu'il ressent en lui pourrait l'effrayer s'il n'avait pas à ses côtés un adulte à la fois tendre et ferme, qui l'oblige à se calmer. A 3 ans passé, il parviendra à exprimer par des mots et phrases la subtilité de ce qu'il ressent, toutes les nuances de ses points de vue= âge de la négociation et il discutera chaque ordre, posera mille et une questions, etc.

Ce qui le met hors de lui
*La fatigue: La fin de journée, les réveils matinaux difficiles, les siestes trop brèves ou trop longues, les retards de sommeil accumulés, les décalages d'horaires qui perturbent les rythmes habituels des enfants sont des moments sensibles qu'il faut savoir gérer avec sérénité.
*L'agacement de ne pas y arriver: Descendre tout seul le grand escalier, shooter dans le ballon, dessiner un beau bonhomme, plonger dans l'eau avec des brassards, faire pipi dans son pot, manger proprement, tous ses petits progrès quotidiens exigent une consentration et des efforts surhumains. D'où des crises de colère quand le résultat n'est pas à la hauteur de ses éspérances.
*La frustration: Qu'on dise "non" à un bonbon, à un nouveau jouet, à une ballade à poney ou à une autre histoire, tout ce qui vient limiter leur désir de toute-puissance provoque un clash. Cette tendance à vouloir que le monde tourne autour de leur nombril est tout à fait normale.
*La tension générale: Dès que la famille est en effervescences, il y a risque de crise. Départ en vacances, courses dans les grands magasins bondés, diputes parentales, réunions familiales importantes, week-end avec des amis, et bien d'autres occaisons encore, rendent les petits surexités et vif.
Huit manières de réagir à leur colère
*En pleine crise, ne tentez pas de le calmer ou de le consoler à tout prix, car c'est sa façon de dire sa souffrance et de récupérer.
*Respirez profondément et centrez-vous sur votre petit en essayant de comprendre ce qui se passe en lui. Inutile de lui demander pourquoi il pleure, il aurait du mal à l'exprimer. S'il boude, aidez-le à s'en sortir avec une phrase telle que "Tu es vraiment fâché parce que je ne te donne pas de glace. Je comprend ça, tu sais!". C'est à vous de mettre des mots rassurants sur sa colère et ses larmes.
*S'il essaie de taper, tenez-le tendrement, mais fermement, en lui parlant pour l'aider à se contenir. S'il est agressif, c'est parce qu'il cherche le contact et redoute la rupture.
*Plus grand, envoyez-le se défouler seul dans une autre pièce. Une fois calmé, il reprendra les cours des activités familiales
*Si vous êtes complètement hors de vous, mieux vaut vous éloigner et passer le relais à votre conjoint ou conjointe pour laisser tomber la pression
*La colère et le pleurs sont parfois de redoutables moyens de pression. En public, ne cédez pas, gardez votre calme. Tanpis si les passants vous jettent des regards courroucés.
*Pleurnicheries et demandes inessantes acueillent souvent les mères de famille qui travaillent. Ne vous sentez pas coupable, sinon c'est la porte ouverte à la manipulation
*Enfin, ne soyez pas bouleversée par des phrases du genre: "Tu es méchate", "Je t'aime plus". Ces tentatives de chantage affectif sont à prendre avec humour