*Surveillez ses jeux
*N'enseignez pas un comportement agressif
*Félicitez-le quand il s'entend bien avec les autres
*Faites-lui des réprimandes
*Oubliez l'incident quand il est terminé
*Ne soyez pas agressif vous-même
*Ne vous fâchez pas
Les poing en avant
L’agressivité de l’enfant est naturelle, elle a même besoin d’être exprimée. Bousculades, agrippements, pincement des joues, du nez et des bras, coup de pied, de poing, cheveux tirés sont des manifestations communes de tous. Dans la majorité des cas, les conflits éclatent pour la possession d’objets ou pour être le premier à passer une porte ou à glisser sur le toboggan. L’agressivité peut aussi se manifester lorsque l’enfant a essuyé un refus, n’a pas obtenu de réponse à une demande ou lorsqu’il est dérangé dans un isolement volontaire ou forcé, par exemple après une punition. Tous les enfants se battent, mais certains en font un mode d’expression privilégié. Certains parents ont du mal à accepter ou à voire cette conduite violente. Quant à répondre par les mêmes excès de gestes ou de mots, ça ne peut qu’aggraver cette situation et installer une relation parent -enfants dans l’opposition et le conflit. En effet, un enfant a besoin d’être protégé de sa propre violence. Heureusement, ces comportement vont, dans la plupart des cas, devenir plus rares et moins virulents au fur et à mesure que l’enfant grandit. La maîtrise du langage aide presque toujours à calmer ces excès. L’enfant pourra négocier ses différents plutôt que les règles avec la force. Comme souvent, c’est par la parole que se soigne l’agressivité. Lui expliquer que griffer ou tirer les cheveux fait mal et que c’est interdit, lui dire que tout agresseur peut un jour se retrouver attaqué et, surtout, l’aider à exprimer ce qui l’a poussé à se battre. Il est essentiel de lui dire qu’il est aimé mais que son comportement est inacceptable, que vous ferez tout pour que cela ne se renouvelle pas. Trouvez-lui une activité dans laquelle il puisse se distinguer : musique, arts plastiques, sport. Il sera respecté pour son talent, non pour sa force. Quand la violence l’emporte, une réprimante, un changement de ton, un froncement de sourcil sont d’un effet suffisant sur un enfant qui a peu l’habitude d’être grondé. Par contre, l’enfant qui l’est régulièrement y attache de moins en moins d’importance. Il existe alors un risque certain d’escalade dans la violence. Et si il ne réussit pas à contrôler ses impulsions, n’hésitez pas à consulter un spécialiste. Il réussira en quelques rencontres à percer le secret de cet enfant qui souffre.