En quoi consiste l’examen ?
Il s’agit d’un geste très simple que le gynécologue obstétricien réalise sans anesthésie.
À savoir
Une amniocentèse coûte 350,60 €. Elle est entièrement prise en charge par la Sécurité Sociale à condition que le risque calculé par les médecins soit supérieur à 1/250.
Après avoir localisé le fœtus au moyen d’une échographie, il désinfecte la peau du ventre de la maman. Toujours sous contrôle échographique afin de ne pas toucher le bébé, il pique dans l’abdomen une aiguille très fine mais un peu plus longue que pour une prise de sang (environ 15 cm). Une quantité de 20 ml de liquide amniotique est prélevée puis envoyée au laboratoire pour analyse.
Le prélèvement ne dure que quelques minutes minutes. Il n’est pas plus douloureux qu’une prise de sang, sauf éventuellement au moment du prélèvement du liquide amniotique. La maman peut alors ressentir une sensation de tiraillement.
Il peut avoir lieu soit au cabinet de votre gynécologue obstétricien, soit à la maternité, dans une pièce prévue à cet effet. Il ne nécessite aucune préparation particulière (pas besoin d’arriver à jeun ou de boire de l’eau avant, comme pour une échographie).
Un repos est nécessaire, en revanche, pendant les 24 heures qui suivront. Ensuite, le reste de la grossesse se déroule en principe normalement (sauf dans les rares cas où l’examen entraîne des complications ou bien si une anomalie du fœtus est détectée). En cas de perte de liquide amniotique dans les heures ou les jours suivant le prélèvement, consultez rapidement votre gynécologue.
Les risques de fausse-couche sont réels mais minimes
1% des femmes enceintes ayant subi une amniocentèse font, par la suite, une fausse-couche.
Quoique minime, le risque de fausse-couche est donc réel, et souvent supérieur au risque que le bébé soit réellement porteur d’une trisomie 21. De plus, si l’amniocentèse est pratiquée entre 26 et 34 semaines, il s’agit non plus d’un risque de fausse-couche mais d’une possibilité d’accouchement prématuré.
Une fois informés par le médecin, les parents peuvent choisir de réaliser cet examen ou non.
Il peut être parfois, mais rarement, nécessaire de pratiquer de nouveau l’amniocentèse, si le prélèvement échoue ou bien s’il n’a pas permis d’établir le caryotype.