Des progrès… mais pas (encore) assez !
Pourtant, des efforts, les pères en font de plus en plus. Même si les femmes sont sur-représentées dans les emplois à temps partiels, les hommes osent désormais négocier des aménagements d’horaires pour s’investir plus activement auprès de leurs enfants. Et tout le monde y gagne : Papa, Maman et les entreprises qui profitent en même temps d’un personnel plus serein, donc plus « productif » !
Ce que dit la loi…
Les employeurs peuvent déroger à la règle de l’horaire collectif de travail et pratiquer des horaires individualisés (Code du travail, art. D.212-4-1). Donc rien n’empêche, a priori, les pères de bénéficier aussi d’horaires à temps partiels : quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou annuels (loi du 19/01/2000).
Malgré tout, l’implication des pères a aussi sa part d’ambivalence. Si 52 % d’entre eux estiment manquer de temps pour les tâches familiales, seuls 23 % de ceux qui bénéficient des 35 heures en profitent pour s’occuper de leur enfant. Cherchez l’erreur…
Et si la solution se trouvait du côté des mères ? Pour elles, accéder à l’égalité homme/femme, c’est également accepter de partager des espaces qui leur sont culturellement réservés. En clair, ne devraient-elles pas aussi apprendre à laisser plus de place aux hommes…
Aider les pères à être pères
« Men equal, men different » est un projet européen porté par la Lettonie, le Danemark, la Bulgarie et la France qui travaillent ensemble pour trouver les solutions d’un meilleur équilibre vie professionnelle-vie privée entre les mères et les pères.