L’aîné est vraiment un enfant à part. Il ne faut jamais oublier qu’il est le premier à avoir été désiré et élevé et que ses parents ont beaucoup investi en lui. Mais avoir le statut d’aîné n’est pas toujours agréable. Trop souvent, il doit être l’exemple, celui qui ne peut qu’être « grand », qui doit, même s’il n’en a pas envie, prendre des responsabilités et qui, bien sûr, doit céder devant les plus petits. Il est très sollicité par ses parents et souvent investi du rôle d’un adulte. Cette situation peut le conduire à se comporter de manière un peu trop autoritaire avec les plus petits. La seule solution pour le cadet : la contestation (il sait partager et il est plus indiscipliné que son cadet). Adulte, le cadet est plus souvent anticonformiste et désinvolte. Pourtant, son aîné ne le laissera pas indifférent. Si, au contraire, plusieurs années les séparent, il éprouvera une certaine animosité pour cet être qui lui est toujours supérieur et qu’il ne peut égaliser. Il essaiera donc plutôt de jouer la différence. Quant au « petit dernier », le plus grand risque qu’il court est d’être un enfant gâté. On constate aussi, que les enfants du troisième rang son bien dans leur peau sont volontaires, ambitieux et développent une grande confiance en eux. Seule fille dans une famille de garçons : surtout si elle est la petite dernière, elle risque d’être l’enfant gâté par excellence. Cependant, la situation de la fille aînée est bien moins confortable. Elle a souvent le rôle d’une autre maman et ses frères auraient tendance à l’exploiter. Enfin, elle peut avoir quelques difficultés à affirmer sa féminité. Il est parfois difficile d’affronter seule une équipe de foot. Seul garçon parmi 2 ou 3 filles (ou plus) ; il reçoit une tâche extrêmement lourde, assurer toute les ambitions et les exploits des parents. Une situation qui peut entraîner de sérieux complexes s’il ne se sent pas à la hauteur de ses sœurs. Il peut encore avoir du mal à trouver un modèle pour affirmer sa virilité.