Il ne faut surtout jamais faire croire à l'enfant, quand il est plus difficile et plus opposant vis-à-vis de sa mère, que le père, à son retour, fera le gendarme. Inutile également de dire à l'enfant "je le dirai à ton père" car l'enfant va accumuler une culpabilité injustifiée et une crainte qui va tenir la relation qu'il peut avoir avec son père et la joie qu'il a de son retour. Le père n'a pas davantage un rôle de gendarme que la mère. En outre, s'il faut punir l'enfant, il est préférable de le faire tout de suite. Le punir plus tard, en différé, est totalement inutile et traumatisant car l'enfant est incapable de comprendre la relation qui existe entre la bêtise et la punition tardive.