Le coucher devient plus faciles : les rites tendent à disparaître. Si le câlin du soir, le pouce, la peluche ou le biberon sont toujours indispensables, et pour un certain temps encore, seul conflit entre l’enfant et sa mère, une dispute, une punition, peuvent perturber ce moment. En revanche, certains enfants se réveillent facilement en pleine nuit et se promènent avec plaisir dans la maison. Généralement, le but du voyage est la chambre des parents où ils viennent demander asile. Si ce comportement n’est pas systématique, si l’enfant à la suite d’un cauchemar particulièrement angoissant vient tout simplement se réconforter au contact de ses parents, il n’y a sans doute rien à reprocher. Mais si cela devient une habitude, il est important de comprendre l’origine du trouble. Dans la plupart des cas il s’agit d’une manifestation du comportement d’Œdipe. Longtemps, la plupart des médecins ont conseillé aux parents de raccompagner systématiquement l’enfant dans son lit. Aujourd’hui, si cette attitude ne devient pas une véritable habitude, si les parents n’en souffrent pas dans l’harmonie de couple, ils peuvent accueillir de temps en temps l’enfant dans le lit conjugal. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas l’aider à accéder à l’indépendance suprême : dormir seul dans son lit. Normalement ce désir devrait se manifester vers 3 ans ½. Si vous ne voulez pas l’accueillir dans vôtre lit, raccompagnez-le dans sa chambre en lui expliquant que c’est grandir de dormir seul, et que ses parents seront toujours là en cas de problèmes et qu’il pourra compte sur eux. Les mouvements où l’enfant bouge le plus se situent au milieu de la nuit et peuvent aboutir parfois au réveil. Mieux vaut ne pas intervenir et le laisser se rendormir, à cet âge il peut le faire tout seul. Pour ces enfants mauvais dormeur, il est conseiller aux parents de réveiller l’enfant vers 22-23 heures pour jouer un peu, pour lui témoigner un peu d’affection, puis de le recoucher en lui disant qu’ils seront près de lui à son réveil. Il paraît que cette pratique limite les risques de cris à 2 heures du matin. Tour comme l’adulte, la qualité du sommeil dépend pour beaucoup de ce que l’enfant a vécu à ses moments de veille