Question angoissante pour une maman qui n'allaite pas : les laits infantiles se substitueront-ils bien à mon lait ? Rassurez-vous : la réponse est oui !
L'ensemble de la composition est clairement définies dans la réglementation (arrêté ministériel du 11/01/1994) : les laits premier âge peuvent ainsi se substituer à l'allaitement maternel, et couvrent l'ensemble des besoins nutritionnels du nourrisson, à savoir :
Des protéines, provenant de celles du lait de vache, mais qui ont été remaniées pour se rapprocher de celles du lait maternel en quantité et en qualité.
En effet, le lait de vache nature contient quatre fois plus de protéines que la lait d'une maman. Ces protéines peuvent être modifiées ou adaptées. Dans ce cas ce sont les taux de caséine et de protéines solubles (ou lactosérum) qui varient, mais toujours conformément à une réglementation très stricte.
Des matières grasses, le plus souvent d'origine végétale, afin d'apporter certaines graisses (les acides gras), essentielles au bon développement de l'enfant, et notamment de son cerveau.
Les graisses du lait apportent au bébé environ la moitié de ses calories.
Des glucides provenant du lait et s'appelant "lactose", parfois additionnés de dextrine-maltose car le lait de vache contient moins de glucides que le lait maternel.
Des minéraux nécessaires à l'enfant. Le fer n'est pas obligatoirement ajouté car dans les trois premiers mois de la vie, le petit enfant n'a pas besoin de supplément : il a ses réserves personnelles.
Des vitamines, en particulier de la vitamine C et D. Mais la quantité de vitamine D ajoutée au lait ne suffit pas toujours, et le médecin en prescrira, si nécessaire.
88% d'eau déjà contenu dans les préparations liquides ou à ajouter dans les préparations de lait en poudre instantanées.