les maladies M/N

Mort subite du nourrisson
1/les précautions à prendre pour une sécurité maximale
sur le dos : au cours de sa première année, couchez toujours votre bébé sur le dos, jamais sur le ventre.
2/Une literie ferme et très simplifiée
elle se composera d’un matelas ferme aux bonnes dimensions du lit. Donc pas d’oreillers, de couettes, de couverture (peut étouffer et faire élever sa température). Si vous voulez avoir un tour de lit, qu’il soit mince et bien attaché.
3/Un doudou, pas plus
4/18-20°C dans la pièce
veillez à ce que la température de la chambre (mais aussi dans la voiture) ne dépasse pas cette température (si pas possible découvrez l’enfant). Pour vérifier la température ambiante, accrochez au mur un thermomètre.
5/Des vêtements de nuits pas trop chaud
revêtu d’un pyjama seule (et un sac de couchage à sa taille si vous le souhaitez).
6/Pas d’allaitement au lit
risque d’étouffement, de chute ou d’avoir trop de température entre les deux parents
7/Pas de secousses brusques
si des actes possibles de maltraitance peuvent être rarement découvert devant ce qui est présenté comme une mort subite, il est des traitances tout court qui finissent très mal (exemple : des jeux qui consistent à secouer énergiquement de haut en bas leur enfant dont le cou et la tête sont très fragiles).
8/Pas fumer prés de l’enfant
:éviter de fumer prés du berceau du lit ou dans la chambre de l’enfant.
9/Consultez votre médecin
si il vomit, régurgite, est pâle ou bleu, a de la fièvre (plus de 38°C), des difficultés à respirer, dort beaucoup trop, pleure de façon inhabituelle.

Maladies génétiques (trisomie21,etc): Les maladies génétiques sont rares. Elles sont dues à un problème sur un gène. Elles sont le plus souvent la conséquence d'une mutation. Si cette mutation porte sur un gène, on parlera de maladie génétique, si elle porte sur un chromosome, de maladie chromosomique.
Causes: Les maladies les plus fréquentes sont dues à un accident génétique. Cet accident survient lors de la fécondation ou de la division cellulaire. C'est le cas de la trisomie 21. L'enfant reçoit trois chromosomes 21 au lieu de deux. Une autre cause fréquente est l'existence d'une anomalie sur les deux chromosomes hérités des parents. Dans le cas de la mucoviscidose par exemple, l'anomalie porte sur le chromosome 7. Certaines maladies se transmettent également de génération en génération, comme la myopathie de Duchenne qui ne touche que les garçons.
Traitements: Il n'existe malheureusement pas de traitement des maladies génétiques. Il est cependant important d'en faire le diagnostic afin de prévoir les soins et l'encadrement à apporter à l'enfant. Cela permet également de savoir si cette maladie est un accident ne présentant pas de risque pour les autres enfants de la famille ou si, au contraire, il s'agit d'une maladie héréditaire

Maladies infantiles: Voire: Coqueluche, Oreillons, Roséole, Rougeole, Rubéole, Scarlatine, Varicelle .

Méningite: Il s'agit d'une inflammation des méninges, ces trois membranes qui enveloppent le cerveau, ainsi que du liquide céphalo-rachidien qu'elles contiennent. En fait, il vaut mieux parler de méningites au pluriel car il en existe plusieurs formes. Les méningites les plus fréquentes sont soit d'origine virale soit d'origine bactérienne. Dans les deux cas, les agents infectieux passent dans le sang à l'occasion d'une infection bénigne et atteignent les méninges.
Les signes: Si votre enfant a plus de 2 ans, l'association fièvre élevée, vomissements, maux de tête, et parfois raideur douloureuse de la nuque, photophobie (il ne supporte pas la lumière) impose un examen médical de toute urgence. Si, par ailleurs, des ecchymoses apparaissent et si votre enfant est très fatigué, appelez sans tarder l'ambulance. Lorsqu'il s'agit d'un bébé, les symptômes sont beaucoup plus discrets: un simple gémissement, un teint gris, une fontanelle bombée accompagnés d'un état fébrile indiquent qu'il y a urgence. Enfin, chez le nouveau-né (avant 2 mois), les signes sont si ténus que toute température supérieure à 38° C doit conduire à une visite chez le médecin. En cas de suspicion de méningite, votre enfant est hospitalisé. Une ponction lombaire est alors nécessaire pour confirmer le diagnostic. Il s'agit de prélever un peu de liquide céphalo-rachidien au niveau de la partie inférieure de la colonne vertébrale. Selon les résultats de cet examen, on peut distinguer deux formes de méningite.
Méningite bactériennes: La ponction lombaire retire un liquide purulent contenant des microbes.Les méningites bactériennes représentent 20 à 30% des cas.
Méningite à haemophilus influenzae B: La ponction lombaire retire un liquide purulent contenant des microbes.Les méningites bactériennes représentent 20 à 30% des cas.
Méningite à méningocoque: Elle touche surtout les enfants de plus de 2 ans. Les germes responsables sont soit le méningocoque C (35%), soit le méningocoque B (54%). Le premier est responsable de 7% des cas mortels, le second, plus grave, de 14%. Ils se développent à la suite d'infections telles que les épidémies de grippe. Le traitement repose sur la prise d'antibiotiques qui détruisent les méningocoques à l'intérieur des méninges mais également dans le rhino-pharynx, repaire habituel de ces germes. L'une des complications de cette forme de méningite est le pupura fulminans. Il s'agit d'une septicémie à méningocoque. Celui de type C semble plus susceptible que les autres d'entraîner cette maladie redoutable qui évolue très rapidement. Elle se traduit par de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements et surtout des taches violacées. Une hospitalisation immédiate, avec un traitement à base d'antibiotiques s'impose.
Les séquelles des méningites bactériennes: Elle touche surtout les enfants de plus de 2 ans. Les germes responsables sont soit le méningocoque C (35%), soit le méningocoque B (54%). Le premier est responsable de 7% des cas mortels, le second, plus grave, de 14%. Ils se développent à la suite d'infections telles que les épidémies de grippe. Le traitement repose sur la prise d'antibiotiques qui détruisent les méningocoques à l'intérieur des méninges mais également dans le rhino-pharynx, repaire habituel de ces germes. L'une des complications de cette forme de méningite est le pupura fulminans. Il s'agit d'une septicémie à méningocoque. Celui de type C semble plus susceptible que les autres d'entraîner cette maladie redoutable qui évolue très rapidement. Elle se traduit par de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements et surtout des taches violacées. Une hospitalisation immédiate, avec un traitement à base d'antibiotiques s'impose.
Les méningites à virus: 70 à 80% des méningites sont d'origine virale. Elles sont le plus souvent bénignes et accompagnent des oreillons, une grippe... Le liquide ponctionné est clair.
La méningite virale ne nécessite pas de traitement spécifique. Le médecin se contente de faire baisser la fièvre. L'enfant se remet assez vite. Il n'y a aucun risque de séquelles.

Migraine: Encore trop souvent ignorés chez les tout-petits, ces maux de tête très intenses et bien spécifiques touchent même les nourrissons.
Symptômes: Avant même que la crise ne se déclenche, les tout-petits ont un comportement caractéristique: ils cessent de jouer, sont souvent pâles et fatigués. Ils bâillent, et deviennent même irritables. Il est évidemment plus facile de repérer ces signes annonciateurs une fois que la migraine est diagnostiquée car ils se reproduisent à chaque crise. Pour les très jeunes enfants, ce sont les parents qui, à force de voir se répéter les mêmes symptômes, vont pouvoir les décrire au médecin. Les premières crises peuvent survenir très tôt: vers 4 ou 5 ans, mais aussi chez les nourrissons, surtout si leurs deux parents sont eux-mêmes migraineux.
Facteurs déclenchants: Même si ce n'est pas systématique, il est courant d'entendre que certains aliments, comme le chocolat, favorisent l'apparition d'une migraine. D'où les nausées ou les vomissements qui peuvent l'accompagner. Parmi les facteurs dits déclenchants, les médecins soulignent également le manque de sommeil, l'éclat trop brutal d'une lumière, un effort physique ou une maladie infectieuse. Un conflit, à l'école ou en famille, ou bien encore une situation de stress, peuvent également déclencher une crise. C'est la raison pour laquelle on a souvent parlé de maladie psychosomatique. A tort, car si l'environnement psychologique peut favoriser la migraine, celle-ci reste un trouble organique.
Traitements: On distingue les médicaments utilisés avant ou pendant la crise et les traitements de fond. Dans tous les cas, seul le médecin pourra vous indiquer la marche à suivre.
Dès les premiers signes annonciateurs d'une crise, ou lorsque le tout-petit explique qu'il a mal à la tête, le plus efficace consiste à lui donner un antalgique pour lutter contre la douleur, et éventuellement un antiémétique, qui agit contre les vomissements. Si les migraines se répètent et sont particulièrement sévères, les médecins passent à un traitement de fond, un antivertigineux prescrit pendant trois mois à partir de l'âge de 3 ou 4 ans. En dehors du paracétamol et de l'ibuprofène, il n'existe aujourd'hui aucun médicament de la migraine disponible sous forme pédiatrique: les laboratoires pharmaceutiques ne les ont développés que pour les adultes. C'est donc le médecin qui décidera d'y recourir, malgré tout, pour soigner un enfant, avec toutes les précautions qui s'imposent, notamment au niveau des dosages. Si vous êtes vous-même migraineux, ne donnez surtout pas à votre enfant les médicaments qui vous ont été prescrits. Une prudence également de mise avec le paracétamol et l'ibuprofène, qui ne doivent pas être utilisés pour un oui ou pour un non. N'hésitez jamais à appeler votre médecin.
Les maux de tête symptômes d'une autre maladie: Il arrive que les maux de tête soient le signe d'une autre maladie. Dans ce cas, le médecin va soigner ceux-ci sans en conclure que votre enfant est migraineux. L'otite et la sinusite s'accompagnent souvent de maux de tête qui disparaissent une fois que ces deux infections ont été soignées. Les maux de dents sont, eux aussi, responsables de céphalées. Les troubles de la vue (myopie, hypermétropie, astigmatisme...) peuvent également provoquer des maux de tête. La fièvre, fréquente chez le tout-petit, entraîne elle aussi des céphalées.

Muguet (candidose): Lorsque votre tout-petit ouvre la bouche, vous apercevez de petits dépôts blanchâtres sur ses gencives, son palais, et à l'intérieur de ses joues. Pas de panique, le muguet n'est ni grave ni contagieux. Quelquefois, une perlèche (infection aux coins des lèvres) y est associée.
Les causes: Le plus souvent, c'est un traitement antibiotique prolongé qui est en cause: un champignon, le Candida albicans, qui vit normalement dans les muqueuses, profite du déséquilibre de la flore digestive occasionnée par l'antibiotique pour proliférer - les premiers signes apparaissent alors dans les semaines qui suivent -, au risque d'envahir tout le tube digestif.Parfois aussi, le bébé peut être contaminé au moment de l'accouchement si la maman présente une infection vaginale due à ce même champignon.
Symptômes: Á l'intérieur de la bouche, votre tout-petit présente une sorte d'enduit blanc granuleux (qui ne s'enlève pas, contrairement aux résidus de lait). En cas de propagation à tout le tube digestif, l'enfant manque d'appétit, ses selles sont molles et des plaques rouges apparaissent autour de l'anus.
Traitements: Un traitement antimycosique local (gel buccal antifongique) et oral s'avère indispensable pendant une quinzaine de jours. Vous devez aussi laver ses fesses avec un savon surgras et lui nettoyer la bouche avec de l'eau de Vichy. Votre enfant pourra connaître un autre épisode dans sa vie car on ne s'immunise pas contre le muguet. N'utilisez pas de savons acides, ils favorisent le développement du champignon.

Naevus pigmentaires:Les petits grains de beauté que nous connaissons tous n'apparaissent que dans l'enfance. Mais de rares bébés naissent avec une ou plusieurs taches marron foncé mesurant de 1 à plus de 3 cm de diamètre. Seules celles qui peuvent dégénérer en tumeurs sont systématiquement enlevées. Pour les autres, tout dépend de leur taille et de l'endroit où elles sont situées. Mais il n'y a pas de miracle, même si la cicatrisation est de meilleure qualité chez les tout-petits. Ce sont de grosses interventions, et il est difficile d'imaginer comment évoluera la cicatrice cinq ans plus tard. Le seul critère esthétique n'est donc pas toujours une raison suffisante pour les retirer.

Mycoses: Ces infections sont dues à des champignons microscopiques qui parasitent la peau, les cheveux et les ongles.
Symptômes: Elles s'attrapent par contact direct avec un porteur (humain ou animal), sur le sable ou le sol des piscines. Il en existe différentes sortes: L'herpès circiné est une petite plaque rouge et squameuse, dont le centre est jaunâtre, atteint le visage, les bras et les jambes, le cou et le torse. L'eczéma marginé de hebra est favorisé par l'humidité. Il touche les plis de l'aine, formant une plaque rougeâtre qui s'étend sur le haut de la cuisse. Le pied d'athlète, localisé entre les doigts de pieds, provoque une fissure rougeâtre. Celle-ci se creuse en produisant des dépôts blanchâtres de peau morte.
Traitements: Dans tous les cas, il faut appliquer des produits antifongiques pendant plusieurs semaines, sous forme de crèmes ou de sprays.

Mononucléose infectieuse
Symptômes: Cette affection bénigne, provoquée par le virus Epstein-Barr, reste rare chez les moins de 3 ans. Les enfants se la transmettent par la salive, en se faisant des bisous ou en portant à la bouche des jouets qui circulent ensuite entre eux. Surnommée "maladie du baiser", la mononucléose infectieuse associe, à des degrés divers, une angine peu douloureuse, un nez bouché, une fièvre souvent élevée, des éruptions cutanées et, surtout, une grande fatigue générale. L'examen met en évidence une chaîne de ganglions le long du cou et sous les aiselles. La rate et le foie peuvent augmenter de volume. Pour confirmer son diagnostic, le médecin demandera une sérologie avec marquage des anticorps. Plus l'enfant, est jeune, plus les symptômes se limitent à une fièvre qui traîne, l'état général étant relativement peu altéré.
Traitements: La guérison spontanée est le plus souvent totale en deux à trois semaines, même s'il arrive qu'une grande fatigue persiste plusieurs semaines après la disparition des symptômes. C'est pourquoi une corticothérapie de courte durée (2-3 jours) peut être utile. Les antibiotiques sont à prescrire, d'autant que, dans ce cas, l'administration d'ampicilline peut, provoquer une éruption de style rougeole.

Noyade
La noyade est une détresse respiratoire aigüe qui peut être fatale en moins de cinq minutes si personne n'intervient. Le mécanisme en cause dans toute noyade est la submersion. La submersion est une asphyxie mécanique provoquée soit par inondation des voies respiratoires par le liquide dans lequel est plongé le sujet vivant, soit par une inhibition cardiorespiratoire brusque due au contact de l'eau froide sur la peau et les muqueuses. La noyade représente la seconde cause de décès accidentel chez les jeunes enfants. Avant 6 ans, ils se noient principalement au domicile ou dans les abords immédiats de la maison dès que la marche est acquise. La majeure partie des jeunes enfants qui se noient pourraient être sauvés si les adultes présents sortaient immédiatement l'enfant de l'eau et s'ils pratiquaient les premiers gestes de secours à noyé AVANT d'appeler les secours ou EN ATTENDANT leur arrivée ! Apprendre les gestes de premiers secours à noyé est la PREMIERE mesure de prévention de la noyade chez le jeune enfant. Un bébé peut se noyer dans 10 cm d'eau : il suffit que son visage soit totalement sous l'eau. Incapable de relever la tête, il perd rapidement connaissance. Dans la plupart des cas le bébé ou l'enfant plus grand a été laissé seul dans son bain, ou dans un transat de bain, quelques instants. Les seaux d'eau posés sur le sol sont aussi à l'origine de noyades chez l'enfant qui commence à se déplacer seul. Les récipients industriels utilisés à des fins domestiques sont très dangereux car ils sont résistants et stables contrairement aux seaux : ils ne permettent pas au tout-petit qui plonge dedans de le faire plier ou basculer lors de la chute". Les jacuzi, les WC et les machines à laver le linge sont également à l'origine de noyades chez le jeune enfant.