La loi vous donne le droit d'allaiter tout en ayant repris le travail... A vous de le faire valoir auprès de votre employeur !
Ce que dit la loi
Plusieurs dispositions visant à faciliter l’allaitement par les mères qui ont repris le travail figurent dans le Code du travail :
L’allaitement (dans l’établissement ou ailleurs) est un droit pendant la première année de l’enfant. Les mères ont, pour ce faire, une heure par jour. (articles L224-2 et L224-3 du Code du travail). Cette heure est « répartie en deux périodes de trente minutes » (article R224-1), une le matin et une l’après-midi.
Attention ! Dans les textes, ces pauses n’étant pas considérées comme du travail effectif, elles ne sont pas rémunérées… Sauf si votre convention collective, accord de branche ou accord d’entreprise prévoit le contraire.
Un local doit être prévu pour l’allaitement au sein de l’entreprise. Il doit satisfaire à des conditions de confort plus ou moins importantes selon la taille de l’entreprise (articles L224-3, L224-4 et R224-2).
Par ailleurs, comme la femme enceinte, la femme allaitant peut bénéficier, dans certains postes à risques, d’un aménagement des tâches à accomplir.
Les fonctionnaires jouissent, en principe, des mêmes droits.
En pratique
Peu utilisés, ces droits sont souvent méconnus par les employeurs, surtout dans les petites entreprises. La négociation risque donc d’être plus ou moins serrée, selon les rapports que vous entretenez avec votre hiérarchie et les acquis sociaux en vigueur au sein de votre entreprise.